dimanche 31 juillet 2011

Passage - août 2011

Claire Joubert Photographie ouvert aujourd'hui pour un lieu des passages, plaque tournante.
Il fallait ce report de centre de gravité pour passer à Chaque (4). J'aime que ce soit au seuil du mois d'août : ce plus profond autour duquel tourne le tournant de l'année.

Le volume 3 de Chaque (2008-2011) est donc terminé.

Le journal ouvre un quatrième volume, à l'adresse : http://chaque4.blogspot.com/

jeudi 28 juillet 2011

Cavalier

Cavalier délicieux malicieux.
Pater.
Vu après La Conquête, de Xavier Durringer.
Vu au Saint Germain des Prés, projection et lumière film veloutées.

mercredi 27 juillet 2011

processus du fétiche
























































Et la ligne d'hésitation, de question, entre fétiche et photo : le régressif et l'entrée. Dramaticule de photographie. Entre la mort et la vie, si on veut descendre à la simplicité des enjeux. Photo pour la répétition, photo pour l'exposition.

Le mouvement est aussi celui du chez aux "moyens plastiques". Les divers écueils.
Piège du Sony, dont le Canon libère avec cruauté.

chez, l'été



où, les petites entrées

voir depuis ici

on peut : ici-même, savoir

On peut aussi, "je" peux (il faut bien y être, c'est de cette exposition-même qu'il s'agit), simplement examiner les difficultés du regard, d'être dans la position du regard. Les timidités, mais leurs contorsions : les simagrées de l'évitement, etc. En régime de stupidité sur un versant (ne rien voir : c'est commode comme tous les libéralismes), en régime de pusillanimité sur l'autre (ne pas engager).
Il y a une dramatisation de ça, une expérience de ça, qui est un espace exactement photographique. Qui n'a aucun intérêt à "montrer", à "reporter", rien à voir avec une communication. Mais. Quelque chose d'un intime du social, qui est en tant que tel important. Comprendre.
Décaper.

ce qui



ne rien voir














Il y a une souffrance, un inconfort, wincing, à ne rien voir depuis si longtemps. Ce backwater de stupidité. Bouché, répété. Il faut pourtant. Suivre. Continuer à chercher, observer comment. Bah. En espérant l'Inde et la lumière de New York à venir.

lundi 25 juillet 2011

MEP - accrochage été 2011

Pas une sortie du dimanche. Haunting. "L'Ombre de la guerre", produite avec une participation (de quel ordre?) de Science for Peace (Umberto Veronesi), en rapport avec la IIIème conférence mondiale Science for Peace en novembre à Bologne. Réseau italien pour le désarmement, aussi présent (informations chiffrées sur l'armement), et Alessandra Mauro pour Contrasto signant le blurb. Avec dédicace ou connexion épigraphique à Tim Hetherington, mort en avril dernier dans les conflits de Lybie.
Le photojournalisme. Les inventions de visibilité. Les grands-récits difficiles à contourner, du politique, des nations, des hommes (de la souffrance, des déchirements des deuils, des corps mutilés, de l'hébétude shell-shock, des extrêmes effectivement vécus). Les recherches, souvent déclarées, recherchées délibérément des photographiable, des side-steps de "l'actualité" : comment tracer les lignes d'intime, de connexion, de rentre présent, photographique. Et non l'image ; entre l'image.
Des déclarations régulières, aussi, sur donner à voir. L'impératif de ça. Y compris ce qui déborde l'actualité (retourner dans l'après, suivre après, par ex.).
Peu à entendre dans l'expo, son dispositif de communication, sur le ce-que-je-fous-là. Au-delà des Vraisemblables du reportage, doxa photographique éditoriale. Des chocs, par ex., d'y être (mais d'y aller?, d'aller y chercher un rapport photographique), de voir, de supporter la vue et la prendre, la destiner à. La rapporter. La photo comme communication, mais aussi.
L'histoire des "icônes culturelles" : Nick Ut au Vietnam etc. Les photos qui ont une histoire de pragmatique anti-militaire. Celles qui ont participé au retournement des "opinions publiques" sur le Vietnam, sur la Guerre du Golfe "chirurgicale", etc. Celles qui refont les nations aux moment de leurs refontes : les censures nationales de l'URSS, etc.

Le photojournalisme s'est ouvert récemment pour moi. La vigueur, héroïque (ce qui tend à fermer au contraire) mais vigueur. Il y a un effort pour aller écouter derrière la doxa du reportage, une barrière, mais il y a de la photographie. Evidemment.
Ses ressources dans l'histoire de la photo, et avec une fonction particulière de la photo de reportage elle-même. Ses cultures visuelles, éventuellement jusqu'à pictoriales (les grandes images de la pitié). Anthropologies profondes du visuel. Et la poursuite de ses frayages.

Jane E. Atwood. Ses entrées. "intrusions. Recherche des lieux photographiques. Comme Mary Ellen Mark (comme Arbus). Prisons de femmes, aveugles et écoles pour aveugles, rue des Lombards, premières vues du Sida, Haïti avant le tremblement de terre et retour après, les mines antipersonnel.
Ici aussi le discours est bloqué, limité -- par le commissariat? Citations rapportées sur la curiosité, l'envie de voir. Zone silencieuse sur le rapport photo. Pas signifiant?
La photo comme entrée, ici : "les moyens" sont peu "plastiques" (Beckett). Mais pour un donner à voir?

Génération de l'air : éclectique, avec des photos qui ont déjà marqué. 10 ans du magazine. Une "génération"? Exercice d'histoire de la photo, sur le contemporain. Soit. Valeur comme tentative. Ce qu'elle produit? Quelque chose de très suspendu.
Au moins, signe d'une existence éditoriale, française, de la photo (le blurb dit "photojournalisme", mais le sens est autre ici). Présente contemporaine avec d'autres entreprises elles-aussi relativement solides.

vendredi 22 juillet 2011