mercredi 26 mai 2010

lieux photographiques - les associations

Je pense aux lieux de l'associatif, cet entre mobile, faceless, local et translocal, sous-public, entre-public. Grassroots.
Je pense que je pourrais peut-être partir par là, à New York cet été ; prendre ces biais, ces dans l'épaisseur. Ces frayages. Rapport au photographique, comme acte de situation. Se planter là. Actes de public. Et l'émotion de ces zones infimes du public (passant dans la rue Duhesmes récemment, où un fromager a un étal frigorifié sur le trottoir, on peut passer dans la goule de ce qui devrait être son côté de la ligne de public : derrière l'étal : l'émotion des sacs prêts à usage, des fils à couper rangés, des coulisses professionnelles et leur intimité pratique. Comment les gens, comment le commerce (paraphernalia de la production, du rapport, du ça devient public, infrapublic commercier). Surtout : comment c'est l'endroit d'où on dit "Bonjour Madame" - la ménagère en courses, ces circuits du domestique à la rue. (Très vieil émerveillement, sur la production, le simple performatif, de ce social : "jouer à la marchande", jouer au village, à la danse de village, jouer au bus, etc.)

A. dit (quelque chose comme) "j'aime quand c'est politique".
Ces zones photographiques-sociales.

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