jeudi 27 mai 2010

photographique public

A. parle de la photo comme moyen pour entrer, pour contacter, et non seulement à imposer ou demander, à négocier, après l'entrée : c'est changer le lieu du rapport, et la scène est en effet très différente.
Rapport culturel de l'acte photographique et de la pratique sociale.

mercredi 26 mai 2010

lieux photographiques - les associations

Je pense aux lieux de l'associatif, cet entre mobile, faceless, local et translocal, sous-public, entre-public. Grassroots.
Je pense que je pourrais peut-être partir par là, à New York cet été ; prendre ces biais, ces dans l'épaisseur. Ces frayages. Rapport au photographique, comme acte de situation. Se planter là. Actes de public. Et l'émotion de ces zones infimes du public (passant dans la rue Duhesmes récemment, où un fromager a un étal frigorifié sur le trottoir, on peut passer dans la goule de ce qui devrait être son côté de la ligne de public : derrière l'étal : l'émotion des sacs prêts à usage, des fils à couper rangés, des coulisses professionnelles et leur intimité pratique. Comment les gens, comment le commerce (paraphernalia de la production, du rapport, du ça devient public, infrapublic commercier). Surtout : comment c'est l'endroit d'où on dit "Bonjour Madame" - la ménagère en courses, ces circuits du domestique à la rue. (Très vieil émerveillement, sur la production, le simple performatif, de ce social : "jouer à la marchande", jouer au village, à la danse de village, jouer au bus, etc.)

A. dit (quelque chose comme) "j'aime quand c'est politique".
Ces zones photographiques-sociales.

mardi 25 mai 2010

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maison


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maison















quotidien


dimanche 23 mai 2010

Inscription

Taille dans :

« Women x Women » – 5 photographes, issues de 5 pays différents (Espagne, France, Israël, Italie, Pays Bas/Russie), proposent un travail collectif qui croise des regards féminins sur les femmes, dans leur multiplicité culturelle. Montré dans le cadre de l’Espace Mémoire de l’avenir, association dédiée à « la culture de l’autre », ce projet est aussi l’occasion d’inviter une photographe palestinienne à partager cette exploration photographique des féminités contemporaines.
Lucia Ganieva: Factory
Susana Girón: Legacies : Generations in Transit
Malka Inbal: From White to Grey
Claire Joubert: Mrs Brown Monday or Tuesday
Giuliana Mariniello: Unreal City: Women and Publicity

mardi 18 mai 2010

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dimanche 16 mai 2010

samedi 15 mai 2010

dimanche 9 mai 2010

samedi 8 mai 2010

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Se jeter dans

Canon, et cet oeil là, du boulevard - puisqu'il semble y avoir ce pari que l'un et l'autre doivent essayer de rester liés : faut se jeter dans. Aveuglément. Pas de distance, pas de champ de vision. Vite, au lieu de la lenteur à laquelle pourrait inviter le format allongé. Et dans.
Très Graffenried.
J'y vois rien.
Et la morale, toute étudiée qu'elle soit, ne fera peut-être pas du tout de la photo. Pour l'instant, pas, c'est sûr.

D'où, la photographie comme rapport (évidemment) : rapport, mais-et éventuellement un rapport de séparation (se protéger, se soigner).

dimanche 2 mai 2010

Boulevard - notes

. l'intime du politique. L'ici du politique. Jusqu'où ça descend, s'infiltre, signifie. Vie.
. chez, également. C'est la même chose qui se prolonge - ou une même chose dedans, en tout cas.
. oeuvres photographiques que ça appelle à la mémoire : August Sander, 6 milliards d'autres (Y Arthus-Bertrand!), China. Portrait of a people, Tom Carter (trouvé à Hongkong). Suivre aussi par la Cité de l'immigration. Je me demande quel contexte de C. Achache à l'EHESS : quelle connexion.
. Depardon, à propos de Reporters : comment le film a attiré, après une latence, un usage sociologique, Goffman, la présentation de soi. Et avec le plan séquence, la question de savoir où on se met.
. le politique comme en speech act par la forme "mouvements". Penser à "mouvements sociaux", histoire de ça, et philosophie politique de ça. Et l'exploration de la panique, gingerly gingerly : jusqu'où ça existe ; où ça existe.
. l'ici politique ; la vie postcoloniale. (Le repère du postcolonial est identifié, dans l'espace de la CSP : affiches du FRAP, de la journée anti-coloniale, aux murs du boulevard et dans la cour de Baudelique.)
. l'évident : l'actualité, la modernité, le politique maintenant, est là. Comment je peux y être. Dans mon monde.
. "peuple de gauche" ; gens d'ici.

Sur le portrait :
l'émotion des portraits. Comment on s'y présente, comment on se met devant, comment on attend - le déclenchement etc. On pause son corps. Les mains ballent. La vulnérabilité qu'on accepte ; lieu de sous l'indentité, des flux, des fuites de "soi".

Eventuellement : la dépeupleuse! And our mutual bewilderment rather than a portrait. Is that the photograph?















Identité, visage, mains

Carole Achache, exposition à l'EHESS sur les sans-papiers. Et travaux en amont.
Elle passe par les mains : (et tire un tapis de sous mes pieds, comme d'ailleurs le travail sur la photo d'idendité fait par X., affiché au portail de la rue Baudelique). Les mains et les visages, comme alternative aux visages. Visage identitaire (celle qu'on projette sur l'autre), mains intimes, personnelles? (celles qui m'appartiennent, celle qui s'activent?) Un mode anonyme, à regarder. Quoi : les outils, les points de contact et d'appréhension, de la négociation, du travail (pertinent au contexte ici) ; le rapport humain rapport au social et inscription dans les dispositifs d'objets? Voir du côté de l'expressivité des mains comme portrait : il y a beaucoup à discerner.
Etre / faire, prendre, interagir ; mains comme avec. Préposition.
Les mains pas investies par l'image, piège structurel du visage, hautement culturel, tressé ultraserré.

Pour C. Achache, il me semble, mains-et-papiers. Ce qui passe, ce qu'on passe d'un à autre, au seuil d'un guichet. Passeport. (Chemins verts ; images)

Lieux photographiques

- ateliers, lieu ouvert, immeuble occupé, communauté d'artistes, groupe d'ateliers : rue de Rivoli. Un écriteau à la porte invite l'entrée des passants. Quelle invite?

Que les lieux soient des moments, simple démonstration dans Bhabha. Moments du peuple, très mobile et peut-être houleux, sans visage, imprévisible, tout en passe.
Comme ça pousse dans ces interstices, ces mini-fractures d'espace-temps.

Centres d'action sociale, hôpitaux (Depardon se met dans les services des Urgences), police (rapport photographique très particulier, qui est un développement de celui qui règle aussi le statut des sans-papiers) et mairie, galeries et musées, centres culturels, la rue, commerces, associations et leurs "manifestations" : leur performance. J'y avais pensé depuis le Forum social, doublure des rencontres de Davos.
Cette série mêlée.
Entre "société" (cet inconnaissable, ce jamais là - seulement ici) et Anon. Où se forme le peuple. Scène unique du peuple.

Les accès s'avèrent pas si difficiles à trouver, à percer dans l'enveloppe de ma propre situation, particulièrement en époque de blogosphère : les mobilités par exemple listées par Démosphère. Juste en passant par Ornano, mon ici. Un des. Se connectant avec Saint-Denis.