vendredi 25 juin 2010

blown-up, or staid

Certainly, the feel-good photos.
Different practices, with a tied-inness which requires much circumspection if one is to determine anything sayable about it (here, the diary pictures chaque, and the longue durée, the undertow).

The shock, ping of excitement, with Antonioni's Blow-up (1966). Sixties London!, and the colours, and the radicality of sensibility (creepy David Hemmings, wonderfully so), décrochements culturels et politiques remarquables, une modernité taillée dans ce qui apparaît d'un coup comme une masse, vieille masse. Mais la photo montrée : structure narrative de la photo de mode / photo de livre, "spent the night in a doss house", "burn these", le black&white noir de mascara, graphiteux, épais comme celui de la photo américaine des 70s (expo BN de l'an dernier). Les entrées violentes qui sont faites pour ces clichés trophées sociaux, mis en maquette de livre. Leur cynisme et leur radicalité, tout d'un. I'll have to think about that. Antonioni. Effraction par l'extérieur-supérieur (mais cette bourgeoisie blanche-propre est celle d'un nouveau fric peut-être, ou d'un accommodement avec upper-class/creative classes des années proto-pub, années juste après Mad Men. Mais aussi effraction par le milieu, les fractures, aller les craquer, les ouvrir. Moment d'un certain "social" britannique, travail social avec des inventions "documentaires" et des inventions "travaillistes" - après on aura Martin Parr et ses contemporains ethnologues du populaire. Cette époque d'un black&white, varié mais ensemble, en une culture. Temps du regard se formant brusquement, bientôt, vers les Cultural studies, Hogarth.

J'attends de "Photographing People" cet été de déboucher ce goulot où je me cogne d'une paroi l'autre, dans un louche politique non seulement inconfortable (ça se sent par le fait que ça se vit comme morale) mais : immobilisant. Bloquant la recherche, arrêtant, dispersant le désir.

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